Ma vie débute tranquillement, je suis une petite fille qui aime s’enregistrer sur cassette à inventer des chansons, qui regarde les Minikeums et KD2A en dévorant un bol de Kix ou d’Apple Minis et qui joue aux pogs, aux billes ou à l’élastique dans la cour de récré

A l’âge de raison, la vie me fait expérimenter des expériences qui marqueront les prochaines années de ma vie et amorceront le début de la chute vers le puits sans fond. A défaut d’être crue par mes proches, je vis ces traumatismes seule et décide de les enfouir au plus profond de moi-même (on ne sait jamais ça peut peut-être disparaître me disais-je). Je me sens en décalage par rapport aux autres, jamais à ma place, mais je continue mon chemin, enfilant des masques, expérimentant une éducation stricte où seule l’excellence et la réussite priment. A force d’enfiler des masques j’arrive au lycée avec un costume entier d’une personne que je ne connais pas, véritable armure face à ce qui me ronge de l’intérieur et que je souhaite ignorer car trop douloureux

Après mon bac je fuis la France pour aller vivre aux EU en espérant un monde meilleur. L’expérience ne se passe pas comme prévue et je reviens plus rapidement que ce qui était projeté

Je m’engage alors dans des études de droit avec en tête ce qu’on m’avait toujours inculqué : être la meilleure. Ça devait sans doute m’arranger car passant mon temps à travailler, je n’avais pas de moments pour l’introspection intérieure et observer comment ce que j’avais enfoui était en train de resurgir par des maux physiques et des troubles alimentaires. Épuisée, je tente de m’arrêter après ma licence mais on me dit de ne pas lâcher maintenant que j’en suis là et d’aller jusqu’au master, je ne suis pas mon intuition et continue. Résultat : nouveaux maux physiques, nouveaux troubles alimentaires, nouveaux troubles tout court d’ailleurs. Je suis l’ombre de moi-même. Je ne sais plus qui je suis, ce que j’aime, ce que je fais, je suis dans un tourbillon gris/noir de saturation

Je ne trouve pas d’emploi après l’obtention du master, je suis embauchée et formée comme ingénieure. J’expérimente une vie triste et monotone qui ne me correspond pas et où le seul espoir d’être heureuse est le weekend ou les vacances où je peux faire de la plongée, de la randonnée, être au plus proche de la nature et de la mer éléments essentiels à ma survie. Mais je ne veux pas vivre ma vie et me sentir bien que par touche chaque année. Je décide,  alors que je suis au fond du trou, de tout arrêter et d’entreprendre une reconversion professionnelle mais également et surtout  de me faire accompagner pour retrouver la personne que je suis au-delà des masques, des blessures, des traumatismes,  des émotions que je subis comme des coups de couteaux, et des croyances limitantes installées depuis trop longtemps

Dès les premières séances de florithérapie quelque chose change. Puis simultanément j’expérimente le Reconnective Healing avec d’autres effets complémentaires ou non, je n’en sais rien j’accueille sans poser de mots dessus.  Je sors enfin la tête de l’eau, puis le corps. Tout se transforme à l’intérieur

Vient ensuite le choix de La Reconnexion qui a été et continue d’être pour moi une ouverture vers l’évidence, une reconnexion à moi-même et à ce que je suis

 

 

La Florithérapie, les séances énergétiques et La Reconnexion qui l’ont accompagné, mais aussi les rencontres extraordinaires et l’expérimentation de différentes pratiques comme le chamanisme, l’art-thérapie, la danse intuitive, les cercles de femmes, l’étude des neuro-sciences, la méditation et la marche contemplative  m’ont permis de me reconnecter à la personne que je suis et au chemin que je souhaitais m’offrir et offrir aux autres

Aujourd’hui je suis praticienne de Reconnective Healing®, de La Reconnexion ainsi que Florithérapeute et accompagne des consultants à se retrouver,  à accueillir et équilibrer leurs émotions en ne les subissant plus mais en surfant avec,  à s’offrir l’opportunité de rayonner sans aucune limite